Résumé

Notre projet vise, en premier lieu, à fédérer les chercheur.e.s qui ont un intérêt et une expertise pour le développement de solutions innovantes pour la réduction de GES et l’adaptation aux changements climatiques pour le système agroalimentaire. Afin de permettre un échange d’idées et de profiter de la diversité, de la complémentarité et de la richesse des expertises, nous souhaitons mettre en place un groupe de recherche structuré. La mission de ce groupe de recherche sera d’établir les ponts entre les expertises des chercheurs afin de développer des projets transdisciplinaires d’envergure qui pourraient bénéficier de cette force de frappe. Le groupe de recherche vise également à établir un forum où les chercheur.e.s pourront échanger et en apprendre davantage sur les projets et les expertises des membres du groupe. Nous envisageons que ce groupe transdisciplinaire puisse mener vers une structure pérenne reconnue telle qu’un centre ou un réseau de recherche. La vision à moyen terme pour ce groupe de recherche sera de fédérer tous les chercheur.e.s intéressé.e.s à l’élaboration de solutions innovantes pour la réduction des GES et l’adaptation aux changements climatiques pour le système agroalimentaire.
Cette démarche évolue en ce sens, car force est de constater que l’urgence de la situation climatique fédère des équipes de recherche ayant à cœur de proposer des stratégies permettant de répondre aux enjeux liés à cette thématique. Nous percevons cependant que les recherches sont souvent effectuées en silo plutôt qu’en synergie, multipliant les risques de dupliquer inutilement des thématiques de recherche et de réduire l’efficacité des investissements en recherche. Le groupe de recherche piloté à partir de l’Université Laval permettra justement de créer cette synergie entre toutes les forces vives du milieu. Nous croyons que les solutions d’adaptation innovantes aux changements climatiques doivent provenir de la recherche concertée et être disponibles le plus rapidement possible aux acteurs du milieu afin d’assurer la résilience du système, et ce, à tous les niveaux. Par ailleurs, les enseignements tirés de la crise sanitaire actuelle imposent, pour faire face à celles du futur, de se départir d’une approche concurrentielle en recherche pour tendre vers un paradigme plus collaboratif invitant à une conjugaison des forces vives interdisciplinaires et intersectorielles.